Monsieur le Président,
Depuis plus d'un mois, les activités économiques et les libertés publiques en Guadeloupe sont entravées par des activistes et des manifestants, se réclamant d'une soi-disant ligue contre l'exploitation abusive («Liyannaj Kont Pwofitasyon», ou LKP).
C'est ainsi qu'un véritable catalogue comportant près de 150 revendications et doléances était mis en avant, en vue de la satisfaction immédiate des exigences exprimées, sauf à endurer le désordre dans les rues et le blocage de la vie locale (services publics compris).