Si les volontés de pouvoir établir des liens commerciaux ou culturels avec notre environnement géographique sont des souhaits qui sont périodiquement évoqués, faut-il encore qu’un contenu précis, réaliste et non pénalisant soit proposé.
Pour notre part, la Guadeloupe doit pouvoir s’ouvrir dans on environnement géographique, en posant aussi comme postulat que ces interventions se font dans un cadre politique et institutionnel qu’est celui qui nous régit aujourd’hui et que nous entendons conserver.
Cette intégration passe par trois voies qui doivent être complémentaires et sans doute indissociables.
D’abord, la Guadeloupe doit proposer l’excellence dont elle dispose dans de nombreux domaines et qui doit découler de son appartenance à la fois à la nation française et à l’Europe. Toute action voulue par la France et l’Europe dans cette région géographique doit passer par nous, nos entreprises, nos formateurs, nos administrations.
Ensuite la Guadeloupe doit s’obliger à créer une section universitaire tournée vers son milieu géographique, non pas en termes de recherches fondamentales ou en pratiquant des études politico-humanitaires, mais en ayant le souci de mieux connaître ce milieu géographique, les fondements réels de tous les pays qui en font partie et cela sans chercher à dominer, mais seulement à créer des relations valorisantes pour toutes les parties.
Enfin une adaptation réaliste des conditions d’exercice de ces rapprochements en terme de relations douanières, financières et commerciales.
Cela est possible si ces principes sont mis en application.