COMMUNIQUÉ DE PRESSE DE L’UDE – Medef Guadeloupe, La CGPME, la FAPHT, le GHTG, 26/02/2006

Jeudi 26 février 2009

L’UDE – Medef Guadeloupe, La CGPME, la FAPHT, le GHTG,
La FTPE, la FBTP, les MPI, l’ UNAPL dénoncent le climat d’intimidation et de violences qui règne dans les réunions de négociation convoquées par l’Etat et sous la présidence du Préfet.

[Baie-Mahault] ¾ Pendant toutes les négociations, les insultes et les agressions verbales de la par C ont été permanentes. Hier, une escalade sans précédent a eu lieu. En pleine négociation, le Président du Medef a été victime d’une nouvelle agression de la part d’Elie Domota qui n’a pas hésité à sauter par-dessus la table de négociation pour venir le frapper. Tout cela en présence du Préfet qui n’a rien fait et n’a pas dénoncé des agissements. Seule l’intervention du GIGN a permis au Président de MEDEF de sortir sans coups et blessures. Ces procédés sont inacceptables : tant de la part des syndicats que du Préfet qui est garant de l’intégrité, de la sécurité et du respect de ceux qu’il convoque à la table des négociations. Comment parler de dialogue social et de négociations lorsque l’on laisse s’installé un climat d’insulte et de violence.

Quand au LKP, jusqu’où ira la surenchère ?
Il n’a cessé de s’accrocher à une revendication de 200 euros. Toutes les méthodes de blocage de la Guadeloupe, (barrages routiers, fermeture des stations d’essence, des commerces, violences physiques envers les chefs d’entreprise et de tous ceux qui prétendait résister à leurs diktats), ont été utilisées. Aujourd’hui qu’il a satisfaction, c’est la surenchère. Durant toutes les négociations, le LKP n’a fait aucune proposition et s’est contenté de répondre invariablement qu’il voulait 200euros. Aujourd’hui qu’il a obtenu ces 200 euros pour tous les salariés ayant moins de 1.4 fois le SMIC, il demande plus. On peut donc se demandé quel est l’objet de cet asphyxie générale de la Guadeloupe depuis 38 jours. Pourquoi tant de souffrances infligées à notre population. Quel but est donc recherché par le LKP ?

Quant à nous Organisation Patronales signataire du présent document :

Nous n’avons cessé de rechercher sans relâche les moyens de sortir de cette crise. Et c’est peut être là notre erreur.
En effet, ce ne sont pas moins de 10 propositions que nous avons faites, face a un LKP qui n’en faisait aucune et un Etat qui après avoir fait des propositions, revenait en arrière pour finalement donner tout ce que demandait le LKP dès le départ.
Nous avons été bien au delà que peut supporter aujourd’hui notre économie.

Notre dixième proposition vise à accorde un bonus de 50 à 90 euros par salarié (de 1 à 1,4 smic) selon leur taille et à procéder à une augmentation de salaire de 3% pour les autres salariés jusqu’à 2 Smic.

Avec l’aide de l’Etat et des Collectivités, c’est une augmentation de 200 à 240 euros par salarié qui est ainsi obtenue.

L’effort important proposé par les entreprises ne pourra pas être augmenté.
Le document que nous avons remis en séance hier est notre ultime proposition : Il n’en aura pas d’autre.

Chaque jour qui passe, de plus en plus d’entreprises en grande difficulté prennent des mesures de chômage, de licenciement ou se rapprochent du dépôt de bilan.

Les organisations patronales signataires, appellent chacun à revenir à la réalité et à accepter cette proposition réaliste, juste et mesurée, propre à permettre une sortie de crise rapide et à préserver l’avenir d’emplois très menacés.

Enfin les organisations patronales signataires affirment leur disponibilité à retourner à la table des négociations pour signature d’un accord basé sur cet dixième proposition aussitôt que les différents partenaires en seront d’accord et que l’Etat aura pris toute disposition pour assurer la sécurité des participants