Propos subversifs et Provocateur du LKP

TRADUCTION EN Français  D’UN EXTRAIT DU DISCOURS DE GABY CLAVIER ( A UN MEETING DU LKP) DIFFUSE EN BOUCLE SUR LES ONDES DE RADIO TANBOU

… Il ne peut pas y avoir de paix sociale, il ne peut pas y avoir de développement économique, dans un pays où la majorité du peuple, souffre, est étranglé sous l’exploitation. Ce n’est pas normal. Et il n’y aura pas de paix sociale, et il n’y aura pas de développement économique dans ce système. C’est ça que nous avions à leur dire ces jours-ci.  C’est la démonstration que nous voulons faire camarades.

Aujourd’hui… il nous faut prendre un autre rendez-vous, il nous faut continuer à prendre nos rendez-vous  … pour que nous descendions dans la  rue. Mais nous ne le ferons en désordre, nous ne le ferons pas en désordre. Nous savons qu’ils nous attendent !

Ils nous attendent ! Ils savent d’après eux, ils savent ce que nous allons faire, mais si nous sommes sortis de l’esclavage de la façon dont nous sommes sortis de là, avec autant de fierté, avec autant de détermination, si malgré la façon dont ils nous ont empoisonnés avec tous leurs produits nous sommes toujours debout, si malgré la façon dont … ils nous ont assimilés, ils nous ont fait croire que nous sommes personnes, ils nous ont dépersonnalisé…

Malgré tout, malgré toutes leurs opérations de dépersonnalisations, nous sommes toujours là !

Et aujourd’hui …,  Nous faisons la  démonstration à travers le monde, que l’homme guadeloupéen a  de la ressource, que la femme guadeloupéenne est forte(vaillante),que le peuple de Guadeloupe est décidé….

Malgré toutes les opérations d’assimilation dont nous avons parlé, d’empoisonnement qu’ils ont fait dans ce pays, nous sommes toujours debout ! c’est que nous ne sommes pas si fous , et ça veut dire camarades que nous sommes intelligent, nous avons suffisamment d’intelligence pour que nous sachions de quelle façon nous devons continuer notre  combat, que nous puissions choisir le bon moment, les bonnes actions, les bons rendez-vous, le temps et le moment où nous allons frapper, parce que NOUS FRAPPERONS !.... pour frapper nous frapperons.

Et c’est lyannage, mais, l’un avec l’autre, l’un à coté de l’autre, famille, amis, enfants, voisins et voisines, gens du haut du bourg et gens du bas du bourg, indien, coolie-malabars,, neg chappé (Mulâtres), neg à peau noire (nègre), blanc neg ( négres nés en métropole), continuons à parler entre nous, continuons à faire avancer les consciences par des échanges, mais quand on vous dira « bim partez » (quand on vous donnera le signal de départ) il faut que chaque personne ait, même si c’est une cuisinière grande comme ça, mettez la de côté nous en aurons besoin, si vous avez un gros réfrigérateur comme ça, mettez le de côté  nous en aurons besoin, un véhicule, retournez-le pour qu’il ne prenne pas d’eau, pour qu’il ne soit pas une niche à moustiques ; si vous  avez 2 ou 3 roues, ne les jetez pas, les palettes c’est du bois précieux.

 De toute façon, de toute façon, nous allons barrer camarades, de toute façon nous allons barrer, nous allons barrer, il faut que chaque personne commence à mettre ses matériaux de côté, nous allons barrer devant nos portes, chaque personne va barrer devant sa porte. Ils vont retirer les barrages sur les routes nationales, ils vont retirer les barrages sur les routes départementales, mais nous allons barrer avec des épaves les chemins vicinaux, les quartiers, nous le ferons tous les endroits qui ne seront pas barrés, mais il ne faut pas que quoi que ce soit circule, que rien ne fonctionne dans ce pays de Guadeloupe.

Nous leur dirons une première chose, que nous allons barrer ! Nous avions dit que nous ne dirions rien mais c’est trop fort. Il faut que nous disions quand même, parce que les   « mamblos »

(gendarmes) ont déjà commencé à débarquer ; mais comme nous sommes déjà habitués aux « mamblos » gendarmes,  et nous connaissons comment les « mamblos » se fatiguent vite, nous avons observé une chose, c’est que les « mamblos » se fatiguent, ils boivent, ils ont chaud, ils se fatiguent, et ils n’aiment pas notre fumée non plus….

…  Nous allons barrer, premièrement, deuxième étape, c’est que les « mamblos » se fatiguent, et comme nous nous sommes préparés parce que nous avons vu  tout le monde, nous voyons des gens aller et venir, des gens qui courent, nous voyons un tas de gens qui courent, ces femmes là courent tellement , courir, courir, courir, les gendarmes sont fatigués, les gendarmes n’aiment pas la fumée, quant aux coups de roches ! n’en parlons même pas ; quant aux coups de roches, n’en parlons même pas.

Donc,  cela veut dire :

Qu’il y aura des barrages,

Qu’il y aura des « mamblos »

Qu’on va courir

Il y aura des « mamblos »

On va courir

Ils seront fatigués

Mais nous, nous ne serons pas fatigués parce que nous avons un seul objectif, camarades, notre objectif c’est le respect des engagements que vous avez pris avec nous. C’est de reprendre les négociations avec toutes les revendications que nous avons posées, c’est d’arrêter les privilèges….

 

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