Universités d’été de l’association CSLR - Travaux des Ateliers - NOTE DE SYNTHESE

Universités d’été de l’association CSLR

 

Samedi 29 et Dimanche 30 aout 2009

   C-WTC   de  Jarry

Travaux des Ateliers

NOTE DE SYNTHESE
 

Samedi 29 et Dimanche 3O Août 2009, nous avons eu le plaisir de réunir un nombre appréciable de nos adhérents et autres invités, afin de réfléchir sur ces thèmes forts que nous défendons et qui sont la base même de notre raison d’agir en faveur de la Guadeloupe.

 

L’objectif et les moyens avaient été définis par cette formule :

La Force de penser et le courage d’agir

 

Avec des participants inscrits aux trois ateliers qui devaient individuellement travailler sur :

 

  • Réformer le fonctionnement du pouvoir politique et des administrations
  • Déceler les barrières au développement économique
  • Identifier les freins à la cohésion et au développement social

Les discussions, échanges de propositions et affirmations de positions, ont été fructueux.

 

S’il fallait synthétiser et regrouper les idées forces qui se sont dégager des travaux de ces  TROIS ATELIERS, sans discussion aucune et avec une réelle fierté de pouvoir l’annoncer, nos suggestions qui seront reprises et développées par l’Association sont :

 

  1. Affirmer que la Guadeloupe se sent pleinement ancré au sein de l’ensemble national, que les mesures générales qui seront arrêtes pour la France doivent trouver sans discussion leur application dans notre Région.

C’est du reste pourquoi une idée force qui a toute sa légitimité est de souhaiter qu’il n’y ai plus d’écran, ni de filtre opacifiant pour assurer cette cohérence avec l’ensemble national et que la suppression de tout ministère spécifique de l’Outre-mer soit décidé pour rattacher la gestion de l’outre-mer à la délégation interministérielle placée directement auprès du Premier Ministre. L’efficacité de la politique de l’Etat n’en sera que plus renforcée et plus crédible pour les ultras marins, en rattachant aussi au Premier Ministre les Préfets de nos 5 départements d’Outre-mer.

Bien entendu nous veillerons aussi à ce que la permanence de nos institutions dans le cadre actuel ou celui qui sera décidé pour l’ensemble du territoire national soit maintenu et sauvegardé comme il se doit, au nom des dispositions constitutionnelles.

Pour ce qui a trait au pouvoir politique, les réformes attendues au plan des mesures propres aux collectivités territoriales devront aussi s’appliquer ipso facto dans notre Région. Il devra en être ainsi des mesures de limitation des cumuls de mandats, particulièrement entre mandat d’exécutif local et parlementaire national, et aussi dans le renouvellement limité à une fois du mandat obtenu.

 

  1. Tout faire pour redonner confiance à nos responsables d’entreprises et à tous ceux qui investissent dans le développement économique de la Guadeloupe, que ce soit par des mesures déjà initiées et parfaitement utiles à cet effort de compétitivité de notre économie insulaire.

Il y aura une nécessité supplémentaire et tout aussi essentielle, ce sera de faire tomber toutes barrières douanières - préjudiciables aux couts de revient des marchandises importées et à la circulation des biens et des personnes – dans le même temps ou devrait être organisé une bonne et saine concurrence en matière de transport maritime, avec tout particulièrement une action bien réfléchie et en adéquation avec les données économiques de notre monde actuel : la réforme de l’Octroi de mer notamment dans son mode d’assiette et de perception.

A cela en identifiant des projets porteurs et réalisables, au sein desquels le tourisme doit être une pierre angulaire, il faudra tout entreprendre par la formation, l’instauration d’une Université du Tourisme par exemple, pour donner à toutes les actions économiques de la Guadeloupe ce sens de la recherche de l’Excellence.

En effet dans notre environnement, c’est de cela que nous aurons besoin pour affirmer la valeur de nos activités et assurer un plein développement de notre économie.

 

Un autre secteur, tout aussi important dans le cadre des mesures de protection de l’Environnement est la recherche encore plus poussée des possibilités qu’offrent nos ressources naturelles, qu’elles soient en matière d’éolien, de sources de géothermie, de solaire et aussi d’hydrographie. La Guadeloupe a dans ce domaine aussi la capacité et les moyens d’atteindre l’excellence et de se porter comme zone pionnière pour les énergies propres et renouvelables.

 

L’économie aura aussi besoin de grands projets structurants en matière de routes et d’infrastructures pour faciliter sans pénalisation les moyens de déplacements des biens et des hommes.

 

  1. Au plan de la cohésion sociale, il faut retenir que le souci de mieux se parler, mieux se connaître et mieux intégrer nos jeunes aux réalités de la situation générale de la Guadeloupe est une vraie nécessité.

Cette cohésion devrait se retrouver d’abord au sein de la cellule familiale, lieu privilégié de la transmission des règles essentielles de la vie harmonieuse en société et qui a toujours fait l’admiration de ce qui se faisait chez nos aînés.

Privilégier le rôle de la famille, de la cellule familiale, devra être un objectif à rechercher par tous moyens, y compris les propositions liées aux avantages financiers à consentir ou à modifier dans les modalités d’attribution.

Deuxième axe d’intervention pour faire vivre ce désir du vivre ensemble et en pleine cohésion, est la sphère scolaire.

Il est souhaitable de mettre en évidence le rôle de l’enseignant, qui doit être respecté, écouté et à qui il ne faut pas retirer cette volonté de former le jeune tant dans ses connaissances que dans ses manières et comportements dans la société.

Bien entendu il n’a pas échappé que les dysfonctionnements qui sont constatés tiennent souvent à cette absence de dialogue entre tous les acteurs et que les préoccupations matérielles des uns ne prennent pas le dessus sur les souhaits légitimes des autres.

Dans l’entreprise, passé le cap de la formation et venu celui de l’emploi, il a été considéré que la recherche de méthodes souples et efficaces pour redonner le gout du travail et le respect de son outil de travail, soit une priorité menée de concert entre employeurs et salariés. Tout repose alors sur l’égalité à rechercher entre ceux qui ont un travail et désirent le garder et ceux qui bien que valides, en tant qu’inactifs bénéficient de mesures sociales jugées pour le moins inopérantes quant à la cohésion sociale.

Enfin les jeunes n’ont pas été laissés de côté dans cette recherche de la cohésion sociale. Comme nos jeunes sont avant tout inspirés par l’action sportive et les réussites notoires que l’on peut afficher, cela démontre bien que par cette discipline, une acceptation sans discussion de l’autorité de celui qui est l’arbitre sur le terrain, l’intégration de nos jeunes est possible.

C’est de leur part que viendra aussi cette vision d’une cohésion sociale acceptée et nourrie par des actes de réussites valorisants.

Une action sur laquelle nous porterons des efforts encore plus grands, sera de tout faire pour favoriser l’obtention d’un emploi, particulièrement en transformant des fonds disponibles de soutien sans contrepartie, en investissements pour rémunérer des emplois dont privés et collectivités publiques ont besoin.

 

Il ne s’agit pas d’idées en la matière révolutionnaires, mais au contraire d’un retour à ces données qui ont fait leurs preuves et donné satisfaction à un large public concerné, qui préfère le travail rémunéré, confirmation de la dignité, aux indemnités attendues mensuellement pour couvrir une précarité source de mal-être.

 

Résumées de façon synthétiques, les idées et propositions qui ont émergées de nos deux journées de pleine réflexion seront soyez en certains travaillées, abondées et portées à la connaissance de tous les décideurs et partenaires qui, nous en sommes maintenant convaincus, n’attendent que cela pour regarder avec un autre œil notre Guadeloupe.

 

Alors au travail pour aller encore plus loin.