LA SAISON DES HYPOTHESES INSTITUTIONNELLES REFLEURIE….

Depuis qu’au premier semestre 2009 les réunions des Congrès des régions monodépartementales d’outremer  sous la présidence des Présidents de Conseils Généraux respectifs ont évoqués les nécessités de se saisir de toutes proposition d’évolution institutionnelle, comme le prévoit l’article 62 de la LOOM, la littérature sur ces questions d’évolution institutionnelle, voire statutaire, ne cesse de s’amplifier.

Chacun y va de sa docte science pour expliquer  pourquoi selon lui telle ou telle disposition de la constitution, en l’occurrence soit l’article 73 soit l’article 74, est le mieux adapté à ce qu’il croit bon pour tous dès l’instant où son ego est satisfait, satisfaction toute subjective, puisque lui seul sait comment il interprète la pensée du législateur.

Nous ne pouvons évidemment pas nous satisfaire de ces multiples interprétations qui sans rassurer pour certaines, ajoutent une confusion savamment entretenue pour d’autres.

L’Association C.S.L.R. a entendu ses membres qui devant ces incertitudes sur la crédibilité à apporter à chacune des thèses et anti thèses développées, souhaitent en savoir plus, poser des questions et mieux s’informer pour prendre une position en toute connaissance de cause.

Qui peut et qui doit le faire ? Comment peut-on faire émerger une meilleure compréhension d’une matière tellement (ardue) ( austère) qu’est celle de l’analyse de textes constitutionnels ?

Evidemment comme dans une discipline comme la médecine, ce n’est pas à l’infirmier que l’on demandera d’exposer les conclusions et tenants et aboutissants d’une opération chirurgicale. C’est au Professeur que cette tache revient.

Sans porter de jugement de valeur sur tout ce qui se dit et s’écrit ces jours-ci, il faut craindre que dans cette discipline du droit constitutionnel, il y a beaucoup « d’infirmiers » qui sévissent et s’octroient le titre de  « professeur ».

Aussi nous n’allons ajouter à cela des points de vues personnels, mais ferons appel à des professeurs qualifiés pour nous l’expliquer. Par contre il faut aussi savoir qu’au sein de notre Association le postulat qui nous guide est de dire qu’il y a des institutions qui nous régissent, qu’elles offrent des « outils » souvent mal employés, et qu’il nous appartient de le faire savoir et d’agir pour que les atouts et autres garde fous que nous reconnaissons à ces institutions, soient mieux connus et mieux défendus.

Ensuite, il faudra que nous recherchions les modes d’emplois de tous ces outils, pour les lire correctement et les faire lire à tous ceux qui sont mécanos ou usagers, pour que l’usage qui en sera fait soit enfin le meilleur pour que « le moteur guadeloupe  tourne rond »….

Nous convions dès à présent le plus grand nombre de citoyens de guadeloupe à nous rejoindre pour mener à bien cette tâche.