News-Letter 9

Guadeloupe, Martinique, Guyane : Et si nous étions en train de sortir de la marmite ?

Grande mobilisation annoncée parle LKP et ses acolytes pour le samedi 3 octobre 2009. Un mois de meetings, réunions et opérations de communication en tout genre. Tous les medias complaisants à souhait, de RFO à France-Antilles en passant par RCI de nouveau livrée aux pro-LKPistes, réquisitionnés pour annoncer  l’évènement qui devait, en Guadeloupe, mettre 50 000 personnes dans la rue.

Au total, a peine 600 manifestants en Martinique. Et 3 à 4 000 en Guadeloupe. Pas de quoi crier « venez voir », c’est ce que met dans la rue le mouvement indépendantiste dans ses plus beaux jours. Or là, il était sensé bénéficier de l’appui de tout le mouvement syndical. Le LKP aura beau crier qu’il y avait 25 000 marcheurs qui ont parcouru 20 kilomètres, ses mensonges ne cacherons pas la réalité.

La réalité, c’est que les héros commencent à être fatigués. Cela confirme ce que nous apprenait déjà un sondage du mois d’août, à savoir qu’après les « marches initiatiques » de décembre 2008 à mars 2009, beaucoup de ceux qui glorifiaient en ces moments leurs héros - ou leur héraut…(cf le petit Larousse)- ne veulent plus remettre les baskets et arpenter au son de tambours et de trompettes les rues de nos cités. Le cœur n’y est plus. Car les résultats de tant d’efforts sont décevants. On pourrait dire « tout ça pour ça ». Tout ça pour voir les prix multipliés par deux ou trois sur les marchés. Tout ça pour voir nos entreprises fermer à tour de bras, notre industrie hôtelière réduite à zéro. Tout ça pour voir exploser le nombre de chômeurs. Non merci, messieurs du LKP. C’est que certains y avait cru, aux belles promesses du LKP. On allait gagner plus et payer moins. Le LKP allait faire baisser le prix de l’essence et celui des produits de première nécessité dans les supermarchés. Tout cela pour perdre qui plus est trois mois de salaires pour les non-fonctionnaires. Tout cela pour que, qui plus est, notre petit pays soit complètement déconsidéré aux yeux du monde, à ceux des français de l’hexagone, et surtout à nos propres yeux.

Oui nous pouvons sortir de la marmite du LKP.

Il faut bien le comprendre une fois pour toute ; le chemin choisi par le LKP n’est pas celui de la réussite de la Guadeloupe et des Guadeloupéens. Il n’est pas celui qui peut nous conduire à la prospérité et au bonheur. Il est celui du désordre par les moyens de la haine. Il ne peut en aucun cas mener au bonheur du peuple. Il est temps que cela se dise. Il est temps que cela se comprenne. Il est grand temps que cela soit assumé par chacun de nous. Il faut donc que chacun de nous montre un petit peu de courage. Le moment est venu d’arrêter de se dire à l’oreille que ce n’est pas ce que nous voulons pour notre Guadeloupe.

Le moment est venu de crier par les « fenêtres » que nous voulons vire en paix, travailler en paix, élever nos enfants en paix, que nous voulons pour nos enfants une école qui soit celle de l’apprentissage, du savoir et de l’excellence, et non pas un outil livré aux moniteurs de la subversion.

Amédée ADELAIDE
Président du CSLR
04 octobre 2009