News-Letter 8 du 26 septembre 2009


Guadeloupe, Matinique, Guyane : Tous dans la marmite ?

Nos populations semblent se réveiller lentement d’un long endormissement dans lequel les avaient jeté le LKP et ses homogues martiniquais et guyanais. Et ce réveil là est lourd et brumeux.

Lourd, il l’est par les conséquences de ces interminables jours de blocages (quarante quatre pour la Guadeloupe) qui ont mis à mal les économies de nos petit pays. Exit le tourisme hôtelier, arrêt des investissements dans le secteur de la construction de logements, fermetures d’entreprises, dépôt de bilans en masse et pour couronner le tout, augmentation vertigineux du chômage.

Brumeux,  il l’est par la désillusion qui, six mois après, s’emparent de tous et surtout de ceux qui avaient cru aux balivernes selon lesquels on pouvait plus obtenir en instaurant le désordre dans la rue qu’en  négociant calmement, autour d’une table, avec le patronat et les pouvoirs publiques. Certes Ministre et Préfets n’ont rien fait pour démentir cette fausse bonne idée, et l’Etat s’est royalement assis sur ses responsabilités de garant des libertés publiques et privées. Certes, croyant retrouver rapidement la paix sociale et pouvoir ainsi reprendre leurs activités, une partie des patrons a cédé aux dictats des organisations protestataires et aux pressions des représentants de l’Etat, qui les poussaient à accepter de signer des protocoles aussi stupides que cyniques. Et aujourd’hui la vérité éclate au grand jour : ni les pouvoirs publics ni les entreprises n’ont les moyens de respecter les accords signés, du moins dans leur totalité. Alors les organisations protestataires menaces de recourir à nouveau au blocage de nos petit pays. Position évidemment suicidaire, mais qu’ont elles a perdre, elles qui recherchent la prise du pouvoir par la rue ?

Alors nous, populations de ces trois départements français, que pouvons nous faire ?
Pouvons-nous en particulier continuer à nous taire, ou encore à nous confier au creux de l’oreille que c’est intolérable et que nous comptons sur le voisin pour nous sortir de là ?

Pour répondre à ces questions, voici un petit conte qui circule sur internet et que, nous nous plaisons à reproduire car il parle mieux qu’un long discours :

HISTOIRE DE LA GRENOUILLE
par Olivier Clerc, écrivain et philosophe

La grenouille qui ne savait pas qu'elle était cuite

Imaginez une marmite remplie d'eau froide dans laquelle nage tranquillement une grenouille.
Le feu est allumé sous la marmite, l'eau chauffe doucement.
Vous allez voir. Si on monte la température très doucement, la grenouille ne s’aperçoit de rien !
L’eau est bientôt tiède.
La grenouille trouve cela plutôt agréable et continue à nager.

- La température continue à grimper.
L'eau est maintenant chaude.
C'est  un peu plus que n'apprécie la grenouille, ça la fatigue un peu, mais
 elle ne s'affole pas pour autant.

- L'eau est cette fois vraiment chaude.
La grenouille commence à trouver cela désagréable, mais elle s'est affaiblie,
 alors elle supporte et ne fait  rien.

- La température continue à monter jusqu'au moment où la grenouille va tout
 simplement finir par cuire et mourir.


- Si la même grenouille avait été plongée directement dans l'eau à 50°, elle aurait immédiatement donné le coup de patte adéquat qui l'aurait éjectée aussitôt de la marmite.

Cette expérience montre que, lorsqu'un changement s'effectue d'une manière suffisamment lente, il échappe à la conscience et ne suscite la plupart du temps aucune réaction, aucune opposition, aucune révolte.

- Si nous regardons ce qui se passe dans notre société depuis quelques décennies, nous subissons une lente dérive à laquelle nous nous habituons.

Doucement mais surement

Des tas de choses qui nous auraient horrifiés il y a 20, 30 ou 40 ans, ont été peu à peu banalisées et nous dérangent mollement à ce jour,
 ou laissent carrément indifférents la plupart des gens.

Au nom du progrès et de la science, les pires atteintes aux libertés individuelles, à la dignité, à l'intégrité de la nature, à la beauté et au bonheur de vivre, s'effectuent lentement et inexorablement avec la complicité constante des victimes, ignorantes ou démunies.

Les noirs tableaux annoncés pour l'avenir, au lieu de susciter des réactions et des mesures préventives, ne font que préparer psychologiquement le peuple à accepter des conditions de vie décadentes, voire…   DRAMATIQUES.

Le GAVAGE PERMANENT d'informations de la part des médias sature les cerveaux qui n'arrivent plus à faire la part des  choses...

Alors si vous n'êtes pas, comme la grenouille, déjà à moitié cuit,  donnez le coup de patte salutaire avant qu'il ne soit trop tard.

SOMMES - NOUS DÉJÀ   À  MOITIÉ  «CUITS» ??? »

Si donc nous ne voulons pas être dans la même situation que la grenouille, si nous refusons d’être plongés dans la marmite du LKP et de ses acolytes, ayons :

LA FORCE DE PENSER ET LE COURAGE D’AGIR

Amédée ADELAIDE
Président du CSLR
26 septembre 2009